9 centres d'amnistie pour les visas ouverts aux EAU

L'Office fédéral des Émirats arabes unis pour l'identification et la citoyenneté a ouvert 9 centres d'amnistie pour les visas.

Dubaï, Émirats Arabes Unis. L’Office fédéral des Emirats arabes unis pour l’identification et la citoyenneté a lancé une campagne dans les médias intitulée «Protégez-vous en changeant de statut»: dans un délai de trois mois à compter du 1er août, les contrevenants à la délivrance de visas pourront quitter le pays sans amendes ni poursuites, ni légaliser leur séjour aux Émirats arabes unis.

À ces fins, 9 centres de migration sont ouverts dans le pays et fonctionnent en semaine de 08h00 à 20h00, aux adresses suivantes: à Abu Dhabi - dans la région de Shahama, à Al Ain et à Al Garbia, à Dubaï - dans le Avir, dans d'autres émirats - dans les principaux départements de migration.

La période d'amnistie des visas durera jusqu'au 31 octobre. Ceux qui se trouvent aux Émirats arabes unis avec des visas de touriste ou de résidence expirés ou qui ont des problèmes d’emploi peuvent quitter le pays ou payer des amendes pour légaliser leur séjour.

Il convient de noter que les contrevenants quittant le pays ne seront pas soumis à une interdiction d'entrée dans les EAU à l'avenir (interdiction de ré-entrée). Et ceux qui paient des amendes (l'amende minimale est de 500 dirhams) et restent, pourront retrouver un emploi légal après avoir obtenu un visa temporaire pendant 6 mois.

Il convient de souligner que l'amnistie des visas ne s'applique pas aux personnes inscrites sur une liste noire ou poursuivies en justice. Si le délinquant quitte le pays, il doit présenter au centre d'immigration un passeport ou un document le remplaçant, ainsi qu'un billet d'avion. Un permis de 220 dirhams sera facturé pour la délivrance d'un permis de voyage.

Dans ce cas, le contrevenant est obligé de quitter le pays dans les 10 jours suivant la délivrance de l'autorisation de sortie. Si le demandeur ne peut pas se rendre seul au centre des visas, le service de l’immigration peut délivrer un permis de départ sur la base d’un diagnostic médical ou d’une lettre du consulat ou de l’ambassade du pays du demandeur.